Le SNJ rapporte que les journalistes qui couvraient ce concert de Johnny Hallyday n’ont pas pu exercer leur profession librement, et ont été victimes « d’obstructions, injures, menaces et violences physiques ». Selon le SNJ, des faits similaires se sont produits lors d’un précédent concert de Johnny Hallyday durant lequel deux journalistes avaient été frappés par le service d’ordre. Une plainte avait alors été déposée. Le SNJ dénonce l’attitude de la hiérarchie du service de sécurité « qui n’a cessé de tenter d’empêcher que les journalistes
puissent correctement remplir leur devoir d’information ». Les journalistes avaient pourtant accepté d’importantes contraintes ne leur permettant de ne rendre compte que partiellement de l’événement.
Certains d’entre eux, rapporte le SNJ, ont subi « des injures, des menaces physiques, des menaces d’expulsion, des gifles, des vêtements arrachés ». Le SNJ estime que ce comportement « écoeurant » est « lié aux profits considérables qui découlent de la commercialisation à outrance, sous toutes ses formes, de l’image populaire de ce chanteur ». Selon le syndicat, l’amplification de telles pratiques aboutirait à un filtrage de toutes les informations, images, sons et mots par des sociétés de productions et aurait pour conséquence de « baffouer la liberté démocratique d’information ».