Se considérant comme l’héritière des radios libres apparues au début des années 80, la CNRL entend dresser un bilan sur la situation des radios associatives et communautaires. La CNRL estime que ces stations représentent aujourd’hui une alternative face aux grands médias. Selon la CNRL, les 500 radios associatives encore en activité en France « remplissent des missions reconnues par toutes les institutions, mais jamais sérieusement rémunérées ». Durant ces 3 jours, ateliers et débats seront consacrés à la place et à l’évolution des radios associatives.
Vendredi 10 octobre, il sera ainsi question de l’évolution des nouvelles technologies et de leur impact sur le coût, la souplesse et la réactivité des stations. L’après-midi seront évoquées les relations entre les maisons de disques et les radios associatives. Le samedi 11 octobre, la CNRL s’interrogera sur la présence mondiale des radios libres et les menaces qui pèsent sur elles. L’après-midi, la CNRL fera le point sur ses 22 ans d’existence, ses rapports avec le CSA, le mode de financement des radios associatives et les moyens de développement du secteur. En soirée, une réunion publique est organisée sur le thème des médias et du façonnage de l’opinion publique, avec la participation de Pierre Péan, auteur de « La face cachée du monde ». Enfin, le dimanche 12 octobre, un atelier sera consacré à la coopération Nord/Sud des radios. La CNRL tiendra par ailleurs son Assemblée Générale le 10 octobre prochain.
