Rappelant la part importante que représente le secteur de la distribution dans les recettes publicitaires des radios, le SIRTI souligne qu’il a alerté les pouvoirs publics « des risques de déstabilisation de l’économie fragile des radios, et en particulier des radios régionales et thématiques indépendantes ». Selon le syndicat de Philippe Gault, « le maintien de l’interdiction de publicité TV pour la Distribution sur les chaînes hertziennes nationales jusqu’au 31 décembre 2006 représente un délai d’adaptation indispensable ». L’interdiction de publicité télévisée pour les opérations de promotion a été saluée par le SIRTI. Cette disposition permettra, estime le syndicat, « de servir de support à une répartition équilibrée des budgets publicitaires de la distribution entre les médias ».
Rejoignant les positions exprimées par les syndicats nationaux des radios privées, le SIRTI explique que le média radio est « le support privilégié des actions de promotion, son efficacité pour générer du trafic sur les lieux de vente étant bien connue ». Néanmoins, selon le SIRTI, le nouveau disposif législatif reste « défavorable aux radios, la conservation de la part de marché du média étant un objectif qui ne peut être considéré comme acquis ». Le syndicat invite enfin les pouvoirs publics et le CSA « à beaucoup de prudence face aux diverses suggestions dont ils sont saisis en vue d’autres évolutions du cadre législatif et réglementaire de la radio (…) qui pourraient encore fragiliser les radios régionales et thématiques indépendantes ».