L’édition 2005 du Grand Prix du Journalisme, organisé par les Radios Francophones Publiques (RFP) s’est déroulée le 3 décembre. Ce Prix est décerné depuis 1963 par Radio France, la Radio Suisse Romande, la RTBF et Radio Canada et récompense chaque année un journaliste issu de ces radios. Chaque station est représentée par un reportage qui est soumis à un jury d’auditeurs. Il distingue ainsi parmi les documents présentés par les quatre radios, le meilleur traitement d’un événement d’actualité, ou la meilleure enquête journalistique, ou le meilleur reportage sur un fait de société. Chaque radio membre a choisi un document au cours d’une sélection nationale. Après avoir été soumis, lors d’un multiplex préalable, à un pré-jury de contrôle, les quatre enregistrements participent à un concours final qui fait l’objet d’une émission spéciale commune, diffusée par chaque radio. A l’issue de cette émission, le Grand Prix est attribué par un jury d’auditeurs des quatre pays.
Cette année, quatre reportages étaient en compétition : « Boire & déboires », de Danielle Messager pour Radio France, « La mort du Capitaine Rapicault », de Pierrre Bavaud pour la RSR, « La nouvelle vie de Dimitri », de Andrée Van de Steene pour la RTBF et « Les colons de Gush Katif », de Manon Globensky pour Radio Canada. Le prix 2005 a été attribué au reportage de Danielle Messager, diffusé dans « Interception » sur France Inter. Ce reportage était consacré aux ravages de l’alcoolisme en France. Danielle Messager a débuté sa carrière en radio en 1981, avant de rejoindre Radio France en 1982, où elle présente sur Radio 7 la revue de presse et les journaux du matin. Elel intègre ensuite la rédaction de France Inter en 1987, lors de la fermeture de Radio 7. En 1989, elle se spécialise dans les sujets consacrés à la médecine. En juin dernier, Danielle Messager avait reçu le Prix Escoffier-Lambiotte qui récompense une information de qualité sur les sciences de la vie et de la santé.