Il y a quelques jours, le label musical EMusic annonçait la mise en place d’un logiciel visant à détecter la présence de ses fichiers musicaux sur les ordinateurs des utilisateurs de Napster. Bilan de l’opération : EMusic affirme avoir recensé 35 000 utilisateurs frauduleux. L’entreprise a aussitôt adressé un avertissement à plus de 1500 internautes. Seulement un tiers d’entre eux auraient cessé d’échanger des titres dont les droits sont détenus par EMusic. De plus, le label s’est appuyé sur la nouvelle loi américaine sur le copyright pour demander à Napster la destruction de 600 comptes d’utilisateurs.
Contrairement au groupe Metallica et au rappeur Dr Dre qui avaient intenté des actions en justice contre le célèbre logiciel pirate, EMusic a fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de porter l’affaire devant les tribunaux.