Louis Chedid est de retour mercredi (le 18 avril) dans les bacs avec le quatorzième album de sa carrière : « Bouc Bel Air », prélude à une tournée dont le coup d’envoi sera donné à l’automne. Il s’agit de la dernière des compositions nées de la plume de Chedid pour cet enregistrement qui le voit arriver dans une nouvelle maison de disques, « Atmosphériques », jeune label à l’origine de la réussite de Louise Attaque.
Au sujet de Bouc Bel Air, la chanson qui ouvre et clôt l’album, le chanteur explique que ses « parents possédaient une maison à Bouc-Bel-Air, perdue alors dans la pinède. C’est là que j’ai vécu de 7 à 12 ans. La chanson est très autobiographique, elle parle des choses que nous avons connues ma soeur, mes parents et moi ». On y décèle cependant l’introduction de nouvelles sonorités : électro, trip hop ou encore l’apport des musiciens africains empruntés au groupe de Youssou N’Dour. « Je n’ai jamais cessé d’assimiler les innovations technologiques, précise Chedid , depuis mon premier Revox en 1970, j’ai toujours été passionné par ce que peut m’apporter la connaissance technique, les samples, les boucles sont simplement des outils qui permettent d’approcher différemment la façon de composer ». Parmi les musiciens venus lui prêter main forte, figure ainsi Alex Gopher, un des représentants de cette French Touch qui rencontre un fort écho actuellement à l’étranger. Le jeune premier de la techno voisine avec un vétéran, l’Anglais David Whitaker (72 ans) un des arrangeurs légendaires de la pop anglaise des années 60. Whitaker a dirigé l’orchestre de 26 cordes qui joue le thème instrumental amorçant l’album. « Nous avons enregistré dans le studio B d’Abbey Road, à Londres, celui où les Beatles travaillèrent pour l’essentiel de leur carrière, ce qui a une valeur particulière pour quelqu’un comme moi qui a grandi avec l’influence de ce groupe », dit Chedid.
Autre complice : son fils Mathieu, devenu en l’espace de trois ans une des plus solides valeurs de la chanson française. Louis Chedid savoure de se trouver désormais dans la peau du « père de » : « C’est un juste retour des choses », raconte en souriant celui qui avait engagé son fils à ses côtés il y a déjà plusieurs années, sur disque et sur scène.
A noter que Louis Chedid entreprendra en novembre une tournée qui se poursuivra jusqu’en 2003. Le coup d’envoi symbolique en sera donné dans un lieu qui lui est familier, l’Olympia, le 19 novembre.
