« The invisible band », le nom de ce nouvel album de Travis peut paraître trompeur. Lambition de ces jeunes écossais, originaires de Glasgow, nest pas dêtre transparents, mais dêtre écoutés plutôt que vus. Après le triomphe de leur deuxième album « The man who », qui sétait vendu en 1999 à plus de 4 millions dexemplaires, et leurs premières parties lors de la tournée anglaise dOasis, il va falloir confirmer. Et ce nest jamais chose aisée ! Pour cela, ils ont donc pu sappuyer sur quelques certitudes. « Une bonne chanson doit vous laisser sans défense, nu et vulnérable ».
La recette est implacable, les textes simples et dépouillés, les mélodies se retiennent instantanément. Tous les ingrédients sont réunis pour que cette pop fraîche et légère vous accompagne pendant un bon bout de temps. Enregistré à Los Angeles avec Nigel Godrich, le mentor de Radiohead et de Divine Comedy, ce nouvel opus renferme des joyaux comme « Sing » (le premier single), « Side », « Flowers in the window » ou « Follow the light ». Après la perfide Albion, reste donc à conquérir le monde. Cest un défi qui ne fait pas peur à Travis. Ils ne sont pas invisibles mais là pour durer…