Cette ouverture à Angoulême intervient, explique Skyrock, « après 4 années de bataille auprès des pouvoirs publics et plusieurs vagues de sensibilisation ». Pour Skyrock, l’ouverture de cette fréquence constitue « un premier pas », mais la station de Pierre Bellanger estime que sa couverture actuelle la fait se mesurer à ses concurrentes à armes inégales », souligne que « Fun dessert une population 15% supérieure à celle de Skyrock et NRJ 33% supérieure ». Néammoins, et malgré « cet énorme handicap », Skyrock note qu’elle s’affirme « comme la véritable puissance radio de la nouvelle génération, avec un auditeur de moins de 20 ans qui écoute Skyrock sur sa zone de diffusion, soit 50.2% », faisant d’elle la station « incontournable sur sa cible. »
1ère radio de France des moins de 25 ans, 1ère radio de France chaque jour à partir de 20h, 1ère radio musicale de Paris et d¹Ile-de-France devant NRJ et Fun, Skyrock souligne également qu’elle « fait la différence sur la nouvelle génération, en totalisant 3 179 000 auditeurs quotidiens de plus de 15 ans et 1 152 000 auditeurs de moins de 15 ans. » Pour Skyrock, « la force des résultats contre les préjugés s’établit de toute évidence. »
Enfin, Skyrock réclame toujours l’attribution de nouvelles autorisations d’émettre, en particulier à Strasbourg, Montpellier, Nîmes, Bayonne, Valenciennes, Belfort, Montbéliard, Mulhouse ou encore Metz. « Combien de temps encore le renouveau musical et multiculturel de Skyrock sera-t-il sans droit de cité dans ces grandes villes ? Comment accepter d’y priver la nouvelle génération de sa radio ? » s’interroge Skyrock, expliquant enfin que « un français sur deux ne peut pas écouter Skyrock », et que « le CSA peut et doit changer les choses. »
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