Après NetRadio (groupe Liberty Surf) en décembre dernier et Radio Naze de Florian Gazan, Black One est ainsi la 3ème webradio française importante à jeter l’éponge. Dans un communiqué, David Leroy-Taktouk et Rémy Lafiteau-André, les deux fondateurs de la station, ont expliqué avoir « cherché toutes les solutions possibles, mais aujourdhui après deux ans d’existence et dautofinancement, nous ne trouvons pas de modèle économique viable pour les webradios en France. » Ils annoncent également vouloir se recentrer sur leurs activités initiales, la communication radio et la conception de campagnes publicitaires.
Cet arrêt pose une nouvelle fois de façon cruciale la viabilité de stations uniquement diffusées sur le web, et surtout leur capacité à proposer une véritable alternative aux stations hertziennes traditionnelles, également présentes en masse sur Internet. Pionnières ou projets utopistes, les webradios sont désormais confrontées à la dure réalité économique, loin de l’euphorie qui a entouré les premières stations il y a à peine trois ans.