S’inspirant de « Big Brother », ces programmes ont très vite fait scandale en Europe et dans le monde, adorés par certains, conspués par d’autres qui y voient une nouvelle expression de la télé-poubelle. Néammoins, la real TV made in France doit faire ses preuves. Journaliste au Mouv’, Noé Da Silva, a mené lenquête. Il a rencontré Benjamin Castaldi, présentateur de lémission, Alexia Laroche-Joubert, productrice, Alexis de Gemini, responsable des émissions spéciales, le Docteur Dietrich, psychologue et les gens d’Act Up.
Le principe de « Loft Story » est de réunir 11 personnes, six garçons et cinq filles, dans un loft filmé 24h/24 à laide de 26 caméras (dont trois infrarouges pour ne rien perdre de la nuit prometteuse…), de plus de 50 micros et les faire vivre ensemble dans un lieu clos sans aucun moyen de communiquer avec lextérieur. Les candidats sont jeunes, plutôt bien faits de leur personne, bien dans leur tête et faire fonctionner le principe d’identification pour faire en sorte que les téléspectateurs se reconnaissent dans l’émission. Cependant, ce concept de real TV reste aseptisé : lorsque la production a demandé à tous les participants de faire un test de dépistage HIV, Act Up a soulevé la polémique selon laquelle en demandant aux participants d’être « clean », on admettait qu’ils ne se protégent pas.
Le concept de « Loft Story » fonctionnera t-il en France ? Quels sont les conséquences psychologiques de ces 70 jours denfermement ? Comment ont été recrutés les participants, quelles sont leurs motivations ? Sont ils exhibitionnistes, sommes nous voyeurs ? Ce sont quelques unes des questions auxquelles Le Mouv’ tentera de répondre ce mardi 1er mai, dans « Le Buzz », diffusé de 19h30 à 20h.