Dominique Baudis a salué « le travail et l’énergie de tous les opérateurs présents, qui participent de façon décisive à la diversité des courants d’expression, à la création, au renforcement de l’animation et de la communication sociale, et plus globalement à la vitalité du secteur radiophonique et audiovisuel ». Soulignant la popularité de la radio, le président du CSA estime que celle-ci doit son succès « à l’efficacité de la diffusion radiophonique, à la bonne couverture du territoire (…) même si la diffusion en modulation de fréquence souffre d’une certaine pénurie ». Il a rappelé que « la défense d’un paysage radiophonique pluraliste et diversifié a toujours été l’une des priorités du CSA ». A ce titre, le Conseil et les CTR entendent « dessiner un paysage audiovisuel cohérent qui puisse offrir à chaque auditeur un grande liberté de choix ». Il a souligné que le CSA « s’efforce de veiller à un équilibre entre les réseaux nationaux et les radios locales, régionales ou thématiques indépendantes mais aussi entre les radios associatives et commerciales. » Dominique Baudis a également souligné l’importance des radios associatives de catégorie A, dont il souhaite « favoriser la présence dans le paysage radiophonique ». Aujourd’hui les stations associatives représentent 551 opérateurs et détiennent 25% des fréquences FM disponibles.
De même, Dominique Baudis s’est dit particulièrement attentif aux radios commerciales indépendantes de catégorie B, soulignant que le CSA veillait « à ce qu’aucune entrée de réseau dans le capital des opérateurs de catégorie B ne soit possible, de façon à sauvegarder le pluralisme de l’expression radiophonique ». Sensible à l’importance des opérateurs locaux et régionaux, Dominique a en outre expliqué que le CSA souhaite « conforter les projets qui s’inscrivent dans les programmes d’intérêt local et pérennisent l’activité des radios associatives ». Il s’est également engagé, au nom du CSA, « à soutenir le développement et la création de nouvelles radios et leur confier de nouveaux espaces d’expression ». A ce titre, Dominique Baudis estime que les ondes moyennes constituent « un réservoir de fréquences intéressant ». Rappelant que Radio France a officiellement restitué la partie A de son réseau en ondes moyennes, Dominique Baudis a expliqué que le CSA allait procéder à une évaluation technique de ce réseau, en menant des études sur les émetteurs actuels et estime qu’un appel aux candidatures spécifique sur l’AM « pourra être lancé, si tout va bien, au début du mois de février prochain ».
