Après l’article du Figaro annonçant plus ou moins la suppression du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique, puis le démenti le lendemain de Catherine Tasca, Ministre de la Culture, et de Denis Rapone, président du FSER, lors du congrès du CNRA, il semble que personne ne prône sa disparition. Car « si le FSER disparaît, c’est la quasi totalité des radios locales qui disparaissent » indique Jean-Paul Gambier, vice-président du CNRA, en dressant le portrait des 4 sous catégories des radios associatives. Les radios aidées localement, représentant le quart des radios. Celles-ci ont un budget de l’ordre de 750 KF dont 10 % provient de subvention locales, 37% du FSER, 34% des aides à l’emploi et à la formation. Les radios publicitaires, budget d’environ 700 KF dont 10 % provient de la publicité, 36% du FSER, 26 % des aides à l’emploi et à la formation. Les radios confessionnelles, représentant 10 % des radios (radios chrétiennes…). Budget d’environ 900 KF dont, 36% provient de dons des institutions, 30% de dons de particuliers, 20% du FSER. Les radios sans ressources locales, représentant 40% des radios. Budget d’environ 370 KF dont 53% provient du FSER, 21% des aides à l’emploi et à la formation
Ce dessin du tissu associatif radiophonique aux couleurs vives de FSER, permet de mieux se rendre compte de son rôle prépondérant. Encore faut-il que le gouvernement futur l’interprète du même goût.
