Le CSA avait en effet appelé avec insistance les chaînes de radio et télévision « à ne pas s’inscrire prématurement dans une logique de second tour », leur demandant de réduire la place relative accordée à Jacques Chirac et Lionel Jospin et d’accorder des temps de parole significatifs aux autres candidats. Lors de son assemblée plénière du 26 mars dernier, le CSA a constaté que le temps de parole de ces deux candidats était passé sous la barre des 50% pour TF1, France 2, France 3, Canal + et M6.
Néanmoins, le CSA constate que plusieurs candidats susceptibles de pouvoir concourir à l’élection présidentielle ne disposent, dans les journaux télévisés et dans les magazines d’information, que d’un temps de parole réduit, et demande aux opérateurs de corriger cet état de fait d’ici au 4 avril, date de l’ouverture de la campgne officielle.