Cet accord prévoit la reprise de 3 salariés supplémentaires par Nextradio, portant ainsi à 46 le nombre de postes sauvegardés contre 43 initialement, auxquels s’ajoute un budget piges de 3 équivalents temps plein. Des aides aux départs volontaires ont également été consenties, mais le CE de BFM considère que « Nextradio aurait pu aller plus loin ». Le CE déplore également qu’à l’issue de ces négociations aucune version actualisée du business n’ait été présentée, « laissant les élus dans le flou sur l’objet de la consultation ». Aussi, le CE de BFM émet un avis négatif sur le projet de restructuration et de compression des effectifs qui prévoit le licenciement des 2 tiers des salariés de la radio.
Par ailleurs, le CE a fustigé « l’attitude irresponsable des actionnaires sortants, qui, dans un premier temps, a amené la radio au dépôt de bilan, et qui, dans un second temps, a conduit à céder l’entreprise dans des conditions déplorables ». Le CE estime avoir été « induit en erreur sur l’avenir de la radio » par leur direction qu’ils accusent de leur avoir dissimulé pendant plusieurs mois qu’un certain nombre d’actionnaires « n’adhéraient pas à son projet ». Le CE considère que la poursuite de l’activité dans ces conditions a constitué une faute et engage « la responsabilité pleine et entière des actionnaires sortants ». Dans ce contexte , le CE estime que « les responsables de Nextradio ont pu s’offrir une radio de qualité disposant de 17 fréquences pour un prix modique ». Enfin le CE souligne qu’il « mettra tout en oeuvre pour que l’intérêt des salariés soit préservé ».