Pour le CNRA, le passé de journaliste et d’homme de télévision de Dominique Baudis font qu’il ne peut « quêtre sensible au développement raisonnable des différents secteurs de l’audiovisuel. » Le CNRA explique que, « reconnu par la loi et donc clairement identifié, le secteur de la communication sociale de proximité relève de lintérêt public. » Le CNRA espère également que le CSA, « à qui revient la définition des catégories dopérateurs radiophoniques, saura, sans nul doute, prendre en compte cette nouvelle réalité. »
Le CNRA considère que le statut d’homme politique de Dominique Baudis le rende sensible aux actions « sur le terrain local », ce qui constituerait « peut-être la vraie différence avec ses prédécesseurs. » Le nouveau président du CSA « acteur du développement local, défenseur de la langue occitane et de l’identité des terroirs » selon le CNRA, ne peut ignorer toute l’importance des médias de proximité et d’expression. »
Enfin, le CNRA formule le voeu que Dominique Baudis « sache donner à la Présidence du CSA une attention et une dimension plus humaine à l’égard du secteur de la communication sociale de proximité. » Le CNRA a donc lancé une invitation à rencontrer les radios associatives non commerciales à l’occasion de son prochain congrès des 6,7 et 8 avril 2001.
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