Je suis particulièrement heureux d’être parmi vous aujourd’hui à ce 13e Congrès national des radios associatives (CNRA). Je remercie Jean-François Chaval, président du CNRA, de m’avoir invité. Ces rencontres nous permettent de nouer un dialogue direct avec les opérateurs associatifs. Dialogue essentiel à l’heure où se préparent des choix décisifs pour l’avenir de la radio.
Cette rencontre aujourd’hui, ici à Toulouse, est particulièrement symbolique. En effet une des particularités du secteur radiophonique dans le ressort du CTR de Toulouse, le plus important de France avec une compétence territoriale de 13 départements dans les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, c’est la forte présence des radios associatives. Près de 33% des fréquences sont attribuées à des radios de catégorie A, proportion bien supérieure à la moyenne nationale de 26%. La place importante que ces radios occupent témoigne de l’intérêt des auditeurs aux initiatives locales et du dynamisme des projets culturels et régionaux. Radios de pays, radios confessionnelles, radios communautaires, radios occitanes, toutes réalisent un formidable travail de lien social en Midi-Pyrénées et dans le Languedoc-Roussillon.
Je voudrais profiter de cette rencontre à Toulouse pour préciser que nous devrions publier le plan de fréquences relatif à l’appel aux candidatures partiel, lancé le 6 mai 2003, pour la région Midi-Pyrénées d’ici à l’été. Je sais que les opérateurs l’attendent avec impatience, mais le nombre important de demandes de fréquences (370) et de zones géographiques concernées (70) explique ce long délai d’étude nécessaire à l’établissement du plan.
7 juin 2005Toulouse, le 27 mai 2005