Manu Chao tire ses influences latino de son séjour en Espagne, et surtout en Amérique du Sud, après la séparation de la Mano Negra. De nombreuses collaborations avec des groupes et des artistes locaux influencent alors fortement sa ligne musicale. Manu Chao tourne sans trop de difficultés la page de la Mano Negra, et son premier album solo, « Clandestino », sorti en 1998, est consacré l’année suivante comme meilleur album de musique du monde au Victoires la Musique.
« Esperanza », plusieurs fois annoncé depuis le début de l’année, sort finalement en juin 2001 et s’accompagne d’une tournée de Manu Chao. Les tendances hispanisantes et latinos sont indéniables, et dégagent toute la chaleur et les couleurs de l’Amérique Latine. Un mois après sa sortie, l’album s’est vendu à 300 000 exemplaires. « Esperanza » est un brassage incroyable de sons et d’instruments, le tout enchaîné sans aucune pause entre les morceaux, qui sont autant de voyages musicaux au coeur de l’Amérique Latine. Le Portugais y croise l’Anglais, l’Espagnol et le Français. Bref, cet album est taillé sur mesure pour être la musique qui bercera cette fin d’été 2001.
