Après 8 ans, Félix Gray revient avec cet album éponyme. Un silence qu’il explique par « un ras le bol du milieu, de la promo, des interviews ». Sa famille et ses amis comme Patrick Bruel ou Didier Barbelivien l’ont poussé à se remettre à l’ouvrage et à justifier sa réputation de « faiseur de tubes » pour son compte. Il faut dire qu’en tant qu’auteur, il reste sur le succès du « Café des délices » de Bruel et celui de l’album de David Charvet, il y a quelques années. I a également adapté le « Carrapicho », tube de l’été 98. Son nom a longtemps aussi été associé à celui de Didier Barbelivien (« A toutes les filles ») et sur ce nouveau disque, ils chantent en duo « L’Histoire recommence », tout un symbole
Souhaitons lui que cette histoire soit un éternel recommencement et que son vu le plus cher, faire une grande scène, devienne réalité. Ici, 13 chansons où d’une voix chaude et éraillée, il nous transporte dans son univers. Intimiste, simpliste et dénué de nombrilisme. Les guitares se font latines sur « Toute une vie », bluesy dans « Que de l’amour » voire country avec « J’ai fait chanteur ». Il n’oublie pas non plus ses racines puisque « Jérusalem » est une ode à la paix, malheureusement bien d’actualité. Il dit lui même qu’il écrit juste des paroles sur de la musique. Ce disque n’est pas seulement celui d’un auteur; c’est aussi celui d’un chanteur. Qu’on se le dise
