Ces deux associations se sont en effet portées parties civiles contre Daniel Mermet après la diffusion de propos de l’ancien nazi Hans Münch, assistant du docteur Mengele à Auschwitz dans son émission « Là-bas si j’y suis ». La première diffusion de ces propos avait valu à l’ancien nazi une condamnation par la Cour d’Appel de Paris pour « apologie de crimes contre l’humanité » en octobre 2001, alors que ce dernier avait été acquitté en 1947. Le jour de ce procès, Daniel Mermet avait rediffusé l’émission qu’il avait consacré à Hans Münch, s’attirant les foudres de la LICRA et de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) puisque ce mardi 10 septembre, Daniel Mermet a été assigné devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour « provocation à la haine raciale ».
Cette assignation intervient quelques mois seulement après la relaxe de Daniel Mermet, déjà traîné devant la justice par la LICRA et l’UEJF après la diffusion d’une série d’émissions consacrées à la situation au Proche-Orient. Ces deux associations, dont on comprend difficilement l’acharnement à l’égard de Daniel Mermet, ont provoqué l’irritation de Béatrice Angelelli, premier substitut de la 17ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui estime que la Justice ne fera pas oeuvre de censure, et a demandé la relaxe de Daniel Mermet.