Disparu depuis près de dix ans, Serge Gainsbourg aura été l’artiste français de tous les excès, de toutes les contradictions mais aussi de tous les talents. L’homme a la tête de chou n’était pas seulement le Gainsbarre excessif qui brûlait les billets de 500 francs ou le faiseur de plaisantristes qui se cachait derrière les volutes de fumée, c’était un interprète de talent, un compositeur de génie. Une Marseillaise reggae, un Love on the Beat disco-funk, un Requiem pour un con très rap : Serge Gainsbourg était à l’affût de tous les genres et tous les styles.
Mais cette semaine, c’est à un aspect moins connu du grand public que Laurent Lavige s’attachera cette semaine : l’influence du classique dans l’univers musical de Serge. Dès sa tendre enfance Serge Gainsbourg confiait que « le piano de mon père a été le prélude à ma formation musicale. Il jouait aussi bien du Scarlatti que du Bach, du Vivaldi ou du Cole Porter. »
Gilles Verlant, ami proche de Serge et auteur d’une biographie éditée chez Albin Michel, interviendra également tout au long de la semaine. De même, de nombreux artistes, comme Jacques Higelin, Alain Souchon, Renaud, Julien Clerc, Pascal Obispo ou encore Sharleen Spiteri, la chanteuse du groupe Texas, évoqueront Serge, les chansons qu’ils préfèrent, comment ils l’ont découvert.
> Play-List spécial Gainsbourg : 15h-16h.
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