Alex Taylor assurera la matinale de France Musique de 7h à 9h à partir du 30 août prochain. Il succèdera à Stéphane Grant. En faisant appel au journaliste britannique, France Musique entend « donner une nouvelle orientation à sa matinale, en la plaçant résolument au coeur de l’actualité culturelle et musicale française et internationale ». Alex Taylor sera accompagné par Émilie Munera, qui assure actuellement la co-animation de cette tranche. Cette dernière livrera ses coups de coeur et son regard sur la musique tout au long de l’émission. France Musique annonce également la mise en place de nouveaux rendez-vous et de nouvelles chroniques qui viendront rythmer ces deux heures d’émission en direct, « ouvertes à toutes les musiques ». Ainsi, chaque matin à 8h08, la station recevra un grand invité pendant 3/4 d’heures, tandis que Pierre Charvet proposera « Le mot du jour ». Dirigée par Marc-Olivier Dupin, France Musique est créditée d’une audience cumulée de 1.3%, soit 680 000 auditeurs quotidiens.
Arrivé à Paris en 1979, Alex Taylor a débuté sa carrière dans les radios libres au début des années 80, notamment sur FG, alors Fréquence Gaie. Il rejoint France Inter en 1984, où il collabore notamment aux émissions « Télescopages » et « L’Oreille en Coin ». À partir de 1990, il présente sur France 3 l’émission « Continentales », proposant une vaste revue des reportages diffusés dans les journaux télévisés européens. Il présentera 1 500 numéros de cette émission jusqu’en 1995, avant de rejoindre Arte puis La 5ème. En 1996, il est nommé directeur des programmes de RFI par Jean-Paul Cluzel, alors PDG de la station internationale. Il quittera ce poste en décembre 1998 pour créer sa propre société de production audiovisuelle. Parallèlement, il assure la présentation des revues de presse internationales de RFI et de France Inter. Ces dernières années, Alex Taylor a assuré la présentation d’une émission mensuelle sur La Chaîne Parlementaire ainsi que des débats sur Pink TV. Alex Taylor est par ailleurs auteur des ouvrages « Bouche bée, tout ouïe » et de « Journal d’un apprenti pervers ».