Les activités radio du groupe Lagardère en France ont ainsi enregistré un recul de 4.2% sur les neuf premiers de l’année. Selon le groupe Lagardère, cerecul s’explique par « la transition des budgets des annonceurs de la grande distribution aux chaînes hertziennes historiques ». Ce transfert de budget a engendré un recul de 3.1% des investissements publicitaires sur les stations du groupe Lagardère au 1er semestre 2007, et « se poursuit à un rythme conformément aux prévisions du groupe ». Lagardère souligne que Europe 1 est particulièrement affectée par ce recul, tandis que Europe 2 « poursuit son redressement ». Toutefois, à l’international, les stations contrôlées par Lagardère enregistrent une accélération de leur croissance, notamment en Russie, avec une progression de 22.7% au 3ème trimestre 2007.
Le groupe Lagardère ajoute que « la visibilité reste trés réduite en radio et ne permet pas de faire des prévisions trés avancées ». Le groupe table sur une poursuite de la baissse des recettes publicitaires en radio « à un rythme comparable à celui observé au 3ème trimestre », tandis que le croissance « devrait rester robuste dans les pays de l’Est ». Depuis le début de l’année, les activités broadcast & broadband du groupe Lagardère affichent un recul de 19.8% à 413.9 millions d’euros. Lagardère Active enregistre pour sa part un recul de 3.4% à 1 704.7 millions d’euros depuis le début de l’année. Toutes activités confondues, le groupe Lagardère a réalisé un chiffre d’affaire de 6.21 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, en hausse de 7.1%.
