Le président du conseil de surveillance et fondateur de NRJ Group avait déjà expliqué au CSA, le 7 février dernier, que « la réciprocité dans l’accès aux fréquences est inexistante pour les opérateurs français en Allemagne », soulignant que NRJ Group « connait des difficultés dans ce pays pour continuer son développement. » Dans cette nouvelle lettre, Jean-paul Baudecroux durcit le ton, et demande au CSA « de ne pas donner son agrément à cette prise de contrôle du groupe de radio RTL par Bertelsmann en France, tant que l’autorité de régulation du Land de Berlin-Brandeburg ne se sera pas engagée auprès du Conseil à assurer la réciprocité qui s’impose, en permettant à NRJ, d’une façon ou d’une autre, de monter le niveau de sa participation dans sa station historique de Berlin. »
NRJ Group détient en effet 79.6% des parts de la société Radio 2000 GmbH, qui exploite la station NRJ à Berlin. NRJ Group souhaite acquérir les 17.4% restants, propriété de Conny Konsak. L’autorité de régulation du Land de Berlin-Brandeburg a toujours opposé une fin de non recevoir à cette demande, porposant à NRJ Group de se porter candidat à l’exploitation d’une autre fréquence.
De son côté, le CSA assure qu’il procède à « lexamen attentif de la modification du capital de RTL Group et de ses conséquences sur les sociétés titulaires dautorisation assurant en France la diffusion de programmes de télévision et de radio »; Le 8 février dernier, le CSA a en effet audtionné les présidents du conseil de surveillance et du directoire de M6, Jean Drucker et Nicolas de Tavernost ainsi que les responsables de RTL Group, Didier Bellens, administrateur délégué de RTL Group, Robin Leproux, directeur général de Ediradio et Rémy Sautter, président de Ediradio. Enfin, le CSA qui procède actuellement à la reconduction de l’autorisation d’émettre de M6, a souligné qu' »il instruit par ailleurs la modification du capital de RTL Group, ces deux dossiers répondant à des procédures juridiques distinctes ».
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