NRJ Group a indiqué ce lundi 28 janvier que le groupe Lagardère avait décliné l’offre de rachat de Virgin Radio formulée par le groupe NRJ en décembre dernier. NRJ Group avait fait une offre d’acquisition de 20%, voire de 100% du capital social de Virgin Radio. Prenant acte de la fin de non-recevoir du groupe Lagardère, NRJ « en déduit que Virgin Radio n’est pas à vendre ». Le groupe de Jean-Paul Baudecroux explique que « cette fin de non-recevoir est d’autant plus surprenante que NRJ Group a adressé une offre pour acquérir 20% de Virgin Radio sur la base d’une valorisation de l’ensemble du réseau à 70 millions d’euros, alors que des articles de presse ont fait état de négociations en cours pour l’entrée d’un nouvel actionnaire dans le capital de Virgin Radio sur la base d’une valorisation pour 100% du capital à 20 millions d’euros ». Cette manoeuvre vise donc à valoriser la station sur une base qui rendra difficile toute cession ultérieure à un acquéreur autre que NRJ Group pour un coût moindre.
NRJ Group ajoute que, « contrairement à ce qui a été communiqué dans la presse », son offre, adressée au groupe Lagardère après la publication des nouveaux chiffres de couverture des groupes radiophoniques, « n’était pas assortie d’une kyrielle de conditions, mais seulement de conditions usuelles et obligatoires dans ce type de transaction, puisque la cession d’un réseau radiophonique ne peut intervenir sans l’agrément préalable du CSA ». Ce dernier avait estimé à 116 millions d’habitants la couverture globale des 4 réseaux nationaux contrôlés par NRJ Group, largement en-deça du seuil anti-concentration, fixé à 150 millions d’habitants. Enfin, NRJ Group ajoute que « les demandes du groupe Lagardère étaient en revanche beaucoup plus inhabituelles car elles visaient notamment à obtenir le paiement par NRJ Group d’une indemnité en cas de non réalisation de l’opération, et ce pour quelque raison que ce soit ».
