La décision du CSA d’ouvrir aux sites Internet la publicité télévisée provoque une levée de boucliers de la part de l’ensemble des stations de radios. Celles-ci viennent de demander la suspension de la décision du CSA, dans une lettre co-signée par le SRGP (Syndicat des Radios Généralistes Privées : Europe 1, RTL, RMC), le SIRTI (Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes), le SRN (Syndicat des réseaux Nationaux (RFM, Europe2, Chérie FM, Nostalgie, Rire & Chansons, Fun Radio, RTL2) et le SIRRP (Syndicat Interprofessionnel des Régies de Radios Privées (NRJ Régies, Europe Régie, IP France).
Les radios rappellent que parmi les secteurs qui n’ont pas accés à la publicité télévisée, la grande distribution est le premier annonceur de la radio, où elle a investi 2.3 milliards de francs en 1999, soit 25% du chiffre d’affaires publicitaire total de la radio. Elles soulignent également « les risques d’un transfert de ces investissements au bénéfice de la télévision, les grandes marques étant désormais incitées à communiquer en télévision sous le label de leur activité Internet, ce qui risque de se traduire par une dérégulation brutale de tout le secteur ». Les radios ont demandé à être reçues par le CSA pour examiner toutes les conséquences de son interprétation des textes en vigueur.