La réponse réside dans les discussions internationales sur le dossier K2R4. Pendant 14 ans, le réacteur 3 de la centrale de Tchernobyl a été maintenu en fonction malgré le danger que représentait le sarcophage du réacteur 4, à lorigine de la catastrophe de 1986. Or ce réacteur 3 nétait pas vital à lUkraine sur le plan énergétique. Et sil lavait été, la communauté internationale aurait pu exiger la fermeture immédiate de Tchernobyl et compenser ce manque par une fourniture de gaz répondant aux besoins du pays. Les raisons : les discussions internationales sur la re-nucléarisation de lUkraine à travers deux centrales : Khmenilnitsky (K2) et Rivne (R4).
Malgré lavis de nombreuses contre-expertises et dune grande partie de la population ukrainienne, la mise en oeuvre du chantier K2R4 est imminente et va coûter 1,5 milliard USD à lUkraine.
Pour cette émission, Arnaud Jouve reçoit : Jean-Louis Thierry (spécialiste des questions nucléaires à Greenpeace), Bernard Laponche (physicien nucléaire, conseiller technique chargé de lénergie au ministère de lAménagement du Territoire et de lEnvironnement), Dominique Maillard (directeur de la DGEMP, Direction Générale de lEnergie et des Matières Premières) et André Claude Lacoste (directeur de la DSIN, Direction de la Sûreté des Installations Nucléaires).
Fréquence Terre sur RFI, jeudi 4 janvier à 10h40. Rediffusion dimanche 7 janvier à 16h10.