En effet, les résultats de la prochaine vague 75 000+ Médiamétrie sur la période septembre novembre 2002 intègreront les auditeurs âgés de 13 et 14 ans. Cette prise en compte pourrait ainsi voir NRJ consacrée première radio de France sur le critère de l’audience cumulée. Une situation qui, on l’imagine, n’est du goût de la station de la Rue Bayard qui perdrait un leadership qu’elle occupe sans partage depuis une vingtaine d’années. Robin Leproux, directeur général de RTL, est donc monté au créneau et s’est prononcé pour que la part d’audience soit « le seul indicateur retenu pour établir un palmarès, parce qu’il est le reflet de la réalité ». Il rejoint ainsi le souhait exprimé par Jacqueline Aglietta, présidente de Médiamétrie. Une position qui n’est pas innocente, puisque la part d’audience de RTL est deux fois plus importante que celle de NRJ (13.0% contre 7.2%). Il y a donc fort à parier que le 15 novembre prochain les deux stations se disputeront le titre de première radio de France : NRJ sur l’audience cumulée, RTL sur la part d’audience.
Par ailleurs, Robin Leproux a souligné « le rôle essentiel des radios généralistes dans le paysage audiovisuel français » expliquant que « la qualité de leur contenu se traduit par la qualité de leur écoute », citant en exemple certaines émissions d’Europe 1, de RTL ou de France Inter. Soulignant « le rôle citoyen et la spécificité » des radios généralistes, Robin Leproux souhaite que la couverture d’Europe 1 et RTL soit maximale sur tout le territoire. Curieusement, le directeur général de RTL a omis dans sa requête RMC Info, dont la couverture nationale est bien inférieure à celle de ses consoeurs généralistes.