Selon Philippe Gault, président du SIRTI, la mise en place d’une fréquence « a l’air d’être d’être une bonne idée tecgnique simple, mais soulève de nombreux problèmes ». Il estime que la mise en oeuvre de fréquences uniques « va restreindre la ressource en fréquences et aura un effet perturbateur sur l’audience ». Le SIRTI indique qu’une vingtaine de fréquences uniques seraient disponibles en France et que « pour les utiliser, on sera obligé de positionner ailleurs les radios déjà existantes ». S’interrogeant sur le mode d’attribution des fréquences, le SIRTI semble donc redouter un bouleversement de la FM, semblable aux « Nuits Bleues » que connaissait régulièrement la bande FM jusqu’au début des années 90.
Regrettant de ne pas avoir été averti par le CSA de sa décision de « mettre à l’étude la faisabilité technique de la fréquence unique », Philippe Gault s’est dit « étonné de la façon dont le débat surgit sous l’impulsions de grands réseaux natioanux comme Skyrock, RTL ou Europe 1 ». D’ores et déjà, Marc Pallain, vice-président du directoire de NRJ Group, s’est déclaré favorable à une fusion de la catégorie C et D et a fait part de sa volonté de développer davantage de stations actives localement. La remise à plat des fréquences va concerner dans un premier temps les autorisations d’émettre délivrées dans cinq grandes régions françaises, et qui arriveront à échéance à l’horizon 2006.
