Ainsi, Skyrock s’est offert une pleine page de publicité dans le quotidien Libération afin d’interpeller les sages du CSA qui doivent prendre la décision d’autoriser ou non Skyrock à Belfort. La station a d’ailleurs obtenu le soutien de Jean-Pierre Chevènement, député de Belfort et candidat à l’élection présidentielle. Ce dernier a d’ailleurs écrit à Dominique Baudis, président du CSA; en faveur de l’attribution d’une autorisation d’émettre pour Skyrock. La sation rap devrait d’ailleurs publier dans les jours qui viennent la liste des élus et hommes politiques dont elle a reçu le soutien, toutes tendances politiques confondues, à travers toute la France.
Toujours est-il que Skyrock dénonce avec virulence son manque de fréquences. Rappelant qu’elle est écoutée par 4 millions d’auditeurs et qu’elle est leader sur les moins de 25 ans, Skyrock estime qu’elle est « victime d’une constante discrimination et n’a pas de fréquences à Strasbourg, Montpellier, Nïmes, Valenciennes et dans une centaine de villes en France ». La station explique également que, entre 1992 et 2000, le groupe Bertelsmann s’est vu attribuer 375 fréquences, le groupe Lagardère 451 fréquences et NRJ group 445 fréquences. Dans le même temps, le réseau de Skyrock passait de 85 à 106 fréquences, soit 21 fréquences supplémentaires, estimant qu’il s’agit « d’une mise à mort en règle ».