« Les radiodiffuseurs doivent s’investir au coeur de l’e-Europe afin de proposer aux européens des actualités, des informations et des programmes éducatifs de qualité sur tous les moyens disponibles » a expliqué Arne Wessberg, président de l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER). « Nous devons saisir toutes les opportunités qu’offrent la mondialisation et les nouvelles technologies, mais pour ce faire nous avons besoin d’un financement suffisant et d’un cadre réglementaire clair », a t’il souligné.
Arne Wessberg a ajouté que l’engagement des radiodiffuseurs publics dans les nouveaux médias modernisera le « modèle audiovisuel européen », qui constitue un équilibre entre radiodiffuseurs privés et publics, garantissant ainsi le pluralisme de l’information, la diversité culturelle et l’accès universel à l’information, à l’éducation, aux divertissements et aux arts. Il a toutefois souligné la nécessité de protéger les téléspectateurs et les auditeurs contre le risque du contrôle de l’accès aux programmes par quelques grands groupes commerciaux et des conséquences culturelles d’une libéralisation commerciale sauvage.
Parmi les radiodiffuseurs devant prendre la parole figurent Greg Dyke, directeur général de la BBC, Bert de Graeve, administrateur délégué de la VRT (Belgique), Christian Nissen, directeur de DR (Danemark), ainsi que les quatre vice-présidents de l’UER, Boris Bergant, directeur général-adjoint de RTVSLO (Slovénie), Michèle Cotta, directrice générale de France 2, Klaus Berg, directeur général du ARD/Hessischer Rundfunk (Allemagne) et Roberto Zaccaria, président de la RAI (Italie).
